CSP : des primes versées par erreur (Le Populaire du Centre) (Maville Limoges)

Lundi 22 Novembre 2010 - Lu 130 fois
Catégories : Haute-Vienne

Des primes exceptionnelles ont été accordées par erreur en 2009, à des salariés du Limoges CSP. Wilfried Duchemin, alors directeur général du club, a démissionné suite à cette affaire. Estimant qu'on lui avait forcé la main, il a saisi les prud'hommes.

Accusé d'avoir mis la pression sur Wilfried Duchemin, de l'avoir soi-disant poussé à démissionner en lui annonçant que dans le cas contraire, il serait définitivement "grillé" dans le monde du sport, Frédéric Forte jouait gros aux prud'hommes de Limoges la semaine dernière.

Car les attaques de Wilfried Duchemin à son égard donnaient de lui une image bien négative.

Il vient d'être totalement lavé : jamais, disent en substance les prud'hommes, il n'a forcé Wilfried Duchemin à quitter son poste de directeur général. Aucune preuve ne permet en tout cas de l'affirmer.

Cette affaire, rendue le 16 novembre, aura en tout cas permis d'apprendre les véritables raisons du départ de Wilfried Duchemin du Limoges CSP.

Embauché par contrat à durée déterminée le 23 juillet 2007 et jusqu'au 30 juin 2009, Wilfried Duchemin est reconduit à l'issue. Son contrat est transformé en CDI, avec un salaire brut mensuel d'un peu plus de 3.600 euros. Un salaire qui, dit le contrat, peut être revu à la hausse en cas d'accession en pro A.

En mai 2009, Wilfried Duchemin demande au comptable du club « une prévision d'atterrissage financier ». Après analyse, le comptable l'assure : les finances du club sont bonnes.

Les dirigeants de la SASP se voient annoncer des résultats positifs pour le 30 juin 2009. Seul petit problème : les données comptables n'ont pas été vérifiées par un expert-comptable. Et elles vont se révéler fausses...

C'est sur ces bases comptables que de l'argent va être distribué : « les dirigeants de la société ont décidé d'attribuer des primes exceptionnelles à certains salariés et des avantages financiers à certains dirigeants de la société », lit-on dans le jugement.

Wilfried Duchemin encaisse quant à lui la somme de 7.400 euros. Il part en congés d'été, l'esprit tranquille. Mais demande une nouvelle estimation financière, un peu plus affinée, pour son retour.

Août 2009 : Wilfried Duchemin revient de vacances. En lisant les dernières informations comptables, il tombe des nues. Contrairement à ce qui avait été annoncé précédemment, le résultat financier au 30 juin est déficitaire. Les primes exceptionnelles ont donc été versées par erreur, basées sur de mauvaises prévisions...

On comprend que la bourde n'ait pas vraiment fait plaisir à tout le monde. « Plusieurs échanges verbaux, physiques ou téléphoniques ont eu lieu entre Wilfried Duchemin et [...]

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