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Mercredi 29 Septembre 2010 - Lu 19 fois
Catégories : Actus de l'emploi
Certes l'emploi à domicile ne date pas d'hier, ni d'ailleurs la volonté de structurer ce secteur. Dès 1927, était créée la Fédération nationale des associations d'aide aux mères et aux familles à domicile (FNAAMFD). En 1953, une importante refonte législative codifiait l'ensemble des mesures d'assistance au sein du Code de la famille et de l'Aide sociale, officialisant ainsi la naissance de l'aide à domicile.
Cependant, durant un demi-siècle, le système D et l'emploi dit « au noir » ont dominé. Pour faire repasser son linge ou garder ses enfants, on avait recours au bouche-à-oreille, au voisinage, on rémunérait sa femme de ménage en espèces sans autre déclaration.
En 1991, l'instauration d'une réduction d'impôts égale à 50 % des dépenses effectuées par les familles pour l'emploi d'une personne à domicile connaissait un grand succès et commençait à changer la donne. Mais il fallut attendre 2005 et la loi réformant le dispositif des services à la personne pour voir soudainement émerger tout un pan de l'économie française.
Cette loi, appelée plan Borloo, avait pour principaux objectifs de faciliter l'accès des services à la personne au plus grand nombre de foyers possible, de structurer et accroître l'offre de services et d'en développer la qualité en améliorant la qualification et la professionnalisation des différents intervenants.
Elle créa aussi une structure dédiée, l'Agence nationale des services à la personne (ANSP), et fusionna le titre « emploi-service » et le « chèque emploi-service » en un seul « chèque emploi service universel » (CESU).
Quatre ans plus tard, en mars 2009, était donné le coup d'envoi du Plan II, qui prolongeait le plan Borloo. Ce dernier comporte onze mesures censées soutenir les trois objectifs suivants : encourager la création d'emploi dans les services à la personne ; poursuivre la professionnalisation et améliorer la qualité des emplois en s'appuyant sur la mise en place d'un baromètre mesurant les avancées concrètes ; simplifier et assouplir les outils pour atteindre un milliard d'euros sous forme de « CESU préfinancés » en 2012.
Parmi les mesures phares mises en place jusqu'ici, la création du « CESU relance », autrement dit l'offre de « CESU préfinancés » (à hauteur de 200 euros), destiné à 1,5 million de foyers aux revenus modestes.
Également, l'extension du périmètre des services bénéficiant d'avantages fiscaux à quatre nouvelles activités : l'audit éco-habitat, la prévention des accidents de la vie courante, l'assistance informatique à distance, et le soutien scolaire en mini-groupes dans les zones urbaines sensibles.
Aujourd'hui, une vingtaine d'activités, [...]