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Jura - emploi - Pourquoi les collectivités n’embauchent-elles pas de handicapés?

Lundi 10 Janvier 2011 - Lu 46 fois
Catégories : Jura

En 2009, le Conseil général a dû payer 200 600 euros parce qu’il ne remplissait pas ses obligations en matière d’emploi des handicapés. Mais la réalité est beaucoup plus complexe

200 600 euros. C’est le montant qu’a payé le Département en 2009 pour ne pas avoir respecté la loi du 11 février 2005 sur l’emploi des personnes handicapées.

Le Conseil général du Jura, devrait employer 6 % de personnes handicapées, soit 74 et n’en emploie que 44. « Il ne s’agit pas là d’amende mais bien d’exonération auprès du fonds pour l’insertion des personnes handicapées (Fiphfp), assure Hervé Ingardia, le directeur général des services du Département.

Un peu gênant donc que la collectivité territoriale qui abrite la maison départementale des Personnes Handicapées et une association pour leur Insertion et la Formation, ne donne pas elle-même l’exemple… « Il n’y a pas de création de poste exprès. Il y a plusieurs raisons à cette situation, parfois liée aux compétences. Mais il y a aussi une bonne douzaine d’agents qui pourraient prétendre à ce statut-là mais ne souhaitent pas le dire par crainte d’être stigmatisé. Il faut qu’on réussisse à banaliser ce statut. »

Selon un médecin du travail du secteur de Dole, cette barrière psychologique est bien réelle : « Ces travailleurs ne veulent pas se voir coller une étiquette qui ne correspond pas à la façon dont ils se perçoivent. Souvent, ils souffrent de déficit de sensibilité sensorielle, de problèmes de dos ou d’épaules. »

Il y a une autre crainte beaucoup plus économique celle-là d’après cette praticienne, celle de ne pas trouver du travail avec ce statut. « C’est paradoxal car les établissements publics comme privés incitent de plus en plus leurs employés à faire des dossiers, et je reçois de plus en plus de visite en ce sens. Il y a des aménagements de postes d’ailleurs et des subventions existent de la Fiphph pour acheter du matériel adéquat. » Mais si la grande majorité des pathologies rencontrées sont liées à des pathologies « légères », qu’en est-il des handicaps plus lourds ?

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