Mercredi 07 Mars 2012
Pour la génération Y, la parité progresse en entreprise > Lire la suite
Mercredi 07 Mars 2012
"On ne laisse pas ses ennuis professionnels à la porte du bureau" > Lire la suite
Mardi 06 Mars 2012
Le gâchis de papier au bureau peut-il s'arrêter? > Lire la suite
Jeudi 16 Décembre 2010 - Lu 11 fois
Catégories : Actus de l'emploi
Les adolescents ont une vision plutôt négative du monde de l'entreprise, selon l'enquête de l'Observatoire de la parentalité en entreprise. Quelque 56% des jeunes de 14 à 17 ans perçoivent ainsi le travail de leurs parents comme «stressant», «fatiguant», voire «dur». Certes, ils sont moins pessimistes que l'an dernier -63% en avaient une vision négative. Il n'empêche: le principal lien avec le monde de l'entreprise, à savoir leurs parents, n'est pas très attirant. En face, seuls 20% considèrent le travail de leurs parents comme épanouissant.
Dans ce contexte, les jeunes sont nombreux à considérer le piston comme indispensable dans une société en crise. À l'instar de Baptiste, en terminale ES, qui dit souhaiter travailler dans la finance et estime que «même si on a fait de bonnes études, avoir des relations est essentiel». Hélène, 14 ans, serait pourtant «fière de se débrouiller toute seule», mais elle dit que «cela va être dur?». Pour Thibault, en seconde, «c'est plus honorable de réussir sans, mais maintenant , il faut souvent être pistonné pour entrer dans une entreprise».
Désabusés les ados? Selon le psychanalyste François Richard, spécialiste de l'adolescence, «les jeunes d'aujourd'hui vivent dans une dépendance économique mais aussi psychique plus grande vis-à-vis de leurs parents». Surtout, «de nombreux parents mettent leurs enfants sur un pied d'égalité et déversent sur eux leurs angoisses professionnelles, les craintes ou l'énervement liés à leur travail, générant un stress chez les jeunes». Dans une société où les rapports entre générations ont tendance à devenir de plus en plus horizontaux, certains ados entretiennent des relations directes avec des amis et connaissances de leurs parents, usant et abusant du système D pour trouver un stage ou décrocher un entretien, sans tabou aucun.
«Ils ont mieux intégré les codes sociaux»
Bertrand Pointeau, auteur de L'entreprise enfin expliquée aux ados et aux autres, ne diabolise pas ces nouveaux comportements, au contraire. «Les jeunes sont plus réalistes et moins naïfs qu'auparavant sur le monde du travail, explique ce consultant de Bain & Cie . Ils ont mieux intégré les codes sociaux et les rapports de force que leurs aînés.» Il estime que «les jeunes ont bien intégré que les entreprises ne les accueillent pas forcément à bras [...]
Lire la suite de l'article sur LE FIGARO - Le Figaro ? Emploi : Offres d’emploi avec ...