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Handicap et travail : la bonne approche paloise

Mercredi 17 Novembre 2010 - Lu 9 fois
Catégories : Dordogne

Le club «On dit cap'» aborde de façon ludique le thème délicat de l'insertion professionnelle des handicapés. Et ça marche ! Illustration avec le réseau de transport Idélis.

Cette semaine est dédiée à l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. Un terrain délicat sur lequel les entreprises, coincées entre leurs obligations légales (lire encadré) et l'envie - ou pas - de se donner bonne conscience, avancent souvent sur la pointe des pieds.

« On dit cap' », un club palois d'entreprises créé l'an dernier, a décidé de mettre les deux pieds dans le plat. D'évoquer cette problématique sans complexe et en toute décontraction. Ainsi, hier matin, les représentants une cinquantaine d'entreprises étaient conviés au palais Beaumont où beaucoup d'éclats de rire ont fusé.

« On aborde ce sujet, parfois difficile, de façon ludique, à travers des ateliers, des jeux de rôles. Ca aide à convaincre les plus réticents », expose Aline Garcia, de Cap Emploi (1). Auparavant, ses invités n'ont pas boudé leur plaisir en écoutant les deux sketches, bourrés de dérision, peaufinés par la compagnie « l'Art scène ».

Parmi eux, Christine Outters, responsable des ressources humaines pour Idélis. Habituée à collaborer avec Pôle Emploi, elle se flatte de l'attitude très positive adoptée par le réseau palois de transport.

11 travailleurs handicapés embauchés par Idélis

« Il s'agit de salariés comme les autres », énonce-t-elle sur le ton de l'évidence. Pour donner du corps à son propos, il lui suffit de revenir sur la récente campagne de recrutement menée à l'occasion de l'extension du réseau de transport.

« Nous sommes passés de 200 à 300 salariés, dont 80 conducteurs de plus », rappelle la D.R.H. « On a fait passer plus de 320 tests d'habileté, tous publics confondus, puis des séries de sélections basées sur les compétences ».

À l'arrivée, pas moins de 11 personnes présentant le statut reconnu de travailleurs handicapés ont été embauchées en contrat à durée indéterminée. Il s'agit d'hommes, âgés en moyenne de 40 à 45 ans, « dont la moitié n'avait jamais conduit de bus » précise Christine Outters.

Des salariés parmi d'autres qui ne font l'objet d'aucune mesure discriminatoire au sein de l'entreprise. Seule contrainte : une visite annuelle chez le médecin du travail.

D'autres sociétés, telles qu'Arkema ou Total - qui s'est lié par convention avec l'école de commerce afin de favoriser l'accueil des étudiants handicapés - ont emprunté le même chemin. Mais du travail reste à faire pour bousculer les idées reçues.

1) [...]

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