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Lundi 20 Juin 2011 - Lu 35 fois
Catégories : Charente
S'il ne faisait guère de doute que la Chambre régionale de commerce et d'industrie (CRCI) allait s'aligner sur la position de l'État et donc valider la création d'une chambre départementale Angoulême-Cognac au détriment du rapprochement déjà consommé de Cognac et Rochefort-Saintonge, les modalités de la fusion charentaise sont guettées de très près par Claude Maumont, président de la CCI de Cognac.
Personnage entier, il se retient de verser dans la paranoïa mais s'interroge sur la disparition du terme « délégation de plein exercice » dans le compte-rendu du vote de la CCI régionale qui a scellé le sort de Cognac (1).
Le président attend avec force impatience que cette mention réapparaisse noir sur blanc. Et s'il y tient, c'est parce qu'elle figurait bien dans le projet de délibération. « À l'issue de l'assemblée générale, le préfet de Région m'a affirmé oralement que nous serions bien dans une délégation de plein exercice », veut-il se rassurer.
C'est d'ailleurs dans cette configuration que le rapprochement avec la CCI de Rochefort-Saintonge avait été opéré depuis cinq ans. Cette formule évite de réduire la CCI de Cognac à une simple antenne ou annexe. Autrement dit, la délégation préserverait, dans le principe, une véritable activité à Cognac malgré les mutualisations et réorganisations.
Afin d'évacuer tout doute, Claude Maumont va convoquer aujourd'hui une réunion exceptionnelle du bureau de la CCI. « Nous allons demander un rendez-vous avec le préfet de Région. »
En terme d'emplois et dans l'immédiat, la dissolution des deux CCI charentaises au profit de la naissance Chambre unique est de matière à inquiéter une seule personne : Philippe Belin, directeur des CCI de Cognac-Rochefort. Ce poste n'est évidemment plus viable.
Les autres salariés cognaçais, une soixantaine dont la moitié pour l'Institut consulaire de formation (ICF) sont pour le moment dans l'expectative. Au sein de la CCI de Rochefort-Saintonge, la question ne se pose pas.
Si la prudence est de rigueur, le mariage charentais ne semble pas devoir détricoter les rapprochements opérés avec la CCI de Rochefort-Saintonge, note Claude Maumont. Et de relever que ce travail a été salué par la mission d'inspection…
L'ICF travaille activement avec le CFA (centre de formation des apprentis) de Saintes et un conseiller-tourisme assure le lien entre Cognac et Saintes. Claude Maumont veut penser que « ces mutualisations seront conservées ».
Les bans du mariage avec Angoulême sont loin d'être publiés et aucun calendrier n'est connu. Le président de la CCI de Cognac désire travailler « intelligemment pour que Cognac ait la place très importante qu'elle mérite dans la Chambre départementale, glisse-t-il avec un brin de provocation revendiquée. Nous avons mis quatre ans avec Rochefort [...]