Vendredi 08 Juillet 2011
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Mercredi 25 Mai 2011
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Vendredi 13 Mai 2011
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Dimanche 28 Novembre 2010 - Lu 49 fois
Catégories : Yonne
Après avoir encouragé la création d’emplois aidés dans le cadre du plan de relance, l’État fait aujourd’hui machine arrière avec la suppression évoquée de 60.000 de ces 400.000 emplois l’année prochaine sur le plan national. Chiffre non confirmé, en l’attente du vote de la prochaine loi de finances.
Cette coupe claire, qui doit contribuer à la réduction du déficit public, touche les emplois vie scolaire. 115 sur 360 seront supprimés à la rentrée 2011 dans l’Yonne. Elle inquiète aussi nombre d’associations incapables de pérenniser sur leurs fonds propres des postes subventionnés, jusqu’à 85 % du salaire brut minimum, par l’État.
« On ne sait pas ce que vont devenir ces contrats en 2011 »
Au cabaret l’Escale à Migennes, l’association de gestion des événements musicaux du Migennois (AGEM) a supprimé son poste d’animateur de café culturel lancé il y a un an : « Nous avons reçu une lettre de Pôle emploi Bourgogne datée du 27 octobre nous annonçant qu’il y avait eu une dépense très exceptionnelle des crédits, que les critères avaient été révisés et que les contrats restants étaient réservés aux chantiers d’insertion », résume son directeur Guillaume Dijoux. « Dans la situation actuelle, l’association ne peut pas financer seule ce poste », déplore-t-il.
Depuis 1993, les Amis de Pontigny ont recours à ces contrats, (trois hors saison et quatre en saison) qui leur permettent notamment d’assurer l’ouverture de l’abbaye au public.
« Une personne est partie début octobre. Pôle emploi nous a alors dit que les contrats aidés n’étaient plus d’actualité (lire ci-contre). Ce fut la douche froide, d’autant que nous avions deux autres contrats à échéance en octobre », relate Huguette Martin, la vice-présidente, en s’interrogeant : « On ne sait pas ce que vont devenir les contrats en 2011, ni quelle sera la participation de l’État. On sait seulement qu’il n’y aura pas de versement avant la fin mars. Pour nous, c’est trop risqué. »
Le Festival en Othe (à cheval sur l’Aube et l’Yonne) est dans la même situation : « C’est assez terrible. Nos six emplois aidés étaient tous à renouveler entre [...]