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Mardi 07 Décembre 2010 - Lu 9 fois
Catégories : Ain
Un restaurateur sur deux a baissé ses prix estime l’UMIH. Mais la baisse de la TVA aura surtout permis de sauver des entreprises et des emplois.
« 2011 sera une année charnière pour les hôteliers… ». Laurent Duc, président national de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, présent hier chez Emile Job, à Montmerle, où se tenait l’assemblée générale de l’Umih de l’Ain, a prévenu : l’hôtellerie se prépare à vivre des moments difficiles. D’ici juin 2015, elle devra en effet procéder à une remise aux normes de ses établissements en matière d’accessibilité - la mesure la plus contraignante et la plus onéreuse du dispositif -, mais elle devra aussi, d’ici juillet 2011, avoir revu la sécurité incendie de ses hôtels et révisé leur classement. À cet égard, Laurent Duc s’est voulu rassurant : « Beaucoup pourront le faire sans aucun travaux et passer dans une classification supérieure car ils possèdent déjà les prestations requises. Ce n’est que pour passer de la troisième à la quatrième étoile que la marche sera plus grande. » a-t-il indiqué, en plaidant pour cet ensemble de remise aux normes qui doit constituer un outil de lisibilité à l’échelle européenne et une carte commerciale. Pas de quoi forcément rassurer les 400 professionnels qui adhèrent à l’UMIH dans l’Ain, sur un total de près de 800 établissements, et espèrent obtenir des délais d’exécution. L’Umih y travaille, et Dominique Marcepoil, le président de la section hôtelière de l’Ain, dit avoir reçu de la part de Frédéric Lefevre, son nouveau ministre de tutelle, l’assurance qu’il se penchera sur des échéances plus lointaines et communes de remise aux normes. Quoi qu’il en soit, a encore prévenu Laurent Duc, conscient que « certains établissements ne pourront pas répondre », mais qui a engagé les hôteliers à ne pas attendre pour faire établir études et devis : « ce sera reculer pour mieux sauter. »
En revanche, la branche restaurateur de l’Umih espère bien ne pas voir reculer le gouvernement sur la TVA à 5,5 %. Jean-Pierre Vullin, le président de l’Umih01, a lui aussi reçu des assurances de Frédéric Lefevre : « il nous a annoncé que la TVA que nous avions obtenue en juillet 2009, l’État nous la devait depuis 15 ans ». Un dû pourtant largement contesté ici et là. « Parce que Paris n’a pas joué le jeu », estime-t-on à l’Umih. « Mais si on devait aujourd’hui revenir sur la TVA, prévient le patron de l’Auberge Bressane, on provoquerait une augmentation du chômage, du travail au noir, des fermetures définitives d’entreprises et une augmentation des prix. »
25 000 entreprises ont été sauvées par la baisse de la TVA, plus de 30 000 emplois au niveau national « et nous en avons créé 29 500 sur douze mois, alors que l’industrie en perd 17 000 », avance l’Union. Qui estime que 50 % des restaurateurs ont baissé leurs prix et qu’ils sont même aujourd’hui 2 sur 3 à les avoir baissés pour [...]